Je te partage ici des morceaux de vie, du deuil de mon fils aîné, des prises de conscience.
Inspirations à VIVRE,
à DÉPASSER la DOULEUR,
à RENAÎTRE dans ta PUISSANCE INTÉRIEURE,
à être PLEINEMENT VIVANTE, au-delà de ce tu traverses !!!
L'exigence
Nous sommes en train de débarrasser soigneusement de toute trace de joint, une par une, nos tomettes fraîchement posées par le maçon (après démontage et nettoyage).
Lui nous avait recommandé un coup de serpillière avant badigeonnage à l'huile de lin.
Mais en regardant bien, nous avons tout de suite vu que ce serait insuffisant pour le rendu final que nous souhaitons.
Nos exigences nous amènent à soigner encore plus le travail pour que le résultat (sur lequel nous allons marcher tous les jours…) nous remplisse de joie pendant de longues années. Nous mettons tout en œuvre pour créer un futur qui nous convienne et nous plaise.
L'exigence.
La demande à la hauteur des expériences que nous désirons vivre.
Les exigences.
Mon fils aîné m'a demandé le meilleur de moi-même dès sa naissance.
Jamais satisfait...
Depuis toute petite je le sais sans que ce soit nommé.
Les sorcières ne naissent pas dans les familles aristocratiques.
Alors serais-je une fée? Une magicienne ? Une déesse ?
Il n'est pas nommé ce don divin que je porte en moi depuis ma conception, comme tout être humain.
Et pourtant je l'ai toujours su, senti, soupçonné, crains, refoulé, recherché.
Je savais que sous mon apparence humaine reposait une miraculeuse puissance.
Elle était sans nom ni visage.
Et pourtant je la pressentais, je la devinais, je l'attendais.
Je croyais qu'elle viendrait à moi, qu'elle me sauverait, moi "pauvre pécheresse", "idiote de fille", "petite peste", "possédée du démon".
Je l'ai attendue longtemps, jusqu'à ce que je prenne enfin conscience qu'elle était là, en moi. Depuis tout ce temps elle m'attendait, avec mon aval elle...
Message à mon fils envolé :
7 avril 2022 1h45
Pour "nos" 20 mois je suis à la clinique après opération de mon nez suite à sa fracture.
En salle de réveil le premier mot qui est sorti de ma bouche c'est ton prénom. Louis. Et j'ai pleuré.
Pleuré cet état semi-conscient que tu as vécu tes derniers jours.
Pleuré ces moments d'hospitalisation, heureusement pas trop nombreux, que tu as traversés seul.
Ce relent du passé m'est remonté en pleine face, c'est le cas de le dire.
Quelques jours plus tôt, nous nous sommes retrouvés à une fête en famille.
Nous : nous sommes six maintenant, et le chien. Six et toi tu flottes autour de nous, tu nous entoures de lumière et de paix.
C'est vrai que quand j'ai vu tes trois cousins se serrer avec leur parents dans une mêlée affectueuse, j'ai eu un pincement.
Plus jamais...
Tu ne l'oublieras jamais.
Chaque jour, chaque instant, chaque seconde tu te souviens, et tu le portes en toi, et tu lui parles.
Pour toujours tu es habitée par la présence de son absence, par sa présence invisible.
Combien de temps vas-tu encore pleurer sur sa tombe ?
Et si tes larmes se gorgeaient de gratitude ?
Et si, au lieu de pleurer un lac sans fond de souffrance, tu pleurais un océan de gratitude dans lequel tu nagerais avec paix et joie ?
Si tu es sur le chemin de la résilience et que tu as envie de renaître avec moi...
Transcender = dépasser le rationnel, aller au-delà.
Face à ce que tu peux vivre de "pire", la transcendance est toujours possible.
Face à la mort de mon fils aîné en août 2020, j'ai entamé une transcendance.
À travers l'écriture, l'espace d'être multidimensionnel, l'énergie quantique, une transmutation intérieure, j'ai vécu - et je vis encore - cette expérience intense et bouleversante comme une occasion de me transformer, de grandir, d'aller au-delà vers des dimensions et des possibilités infinies de la vie.
Ce que je vis ne m'est pas réservé.
Si c'est possible pour moi, c'est possible pour toi.
En transcendant, nous renaissons à notre puissance intérieure et nous transfigurons.
Ma magie, c'est d'activer pour les autres l'alchimie de la transcendance.
Quel espace de paix et de joie pourrais-tu créer avec la transcendance ?
Et...
Et si pour croquer la vie à pleine dents il nous suffisait de regarder la mort en face ?
Pendant des années je ne la regardais pas trop, je la laissais moisir au fond d'un placard.
Elle est quand même venue me déranger plusieurs fois, me laissant dans le désarroi.
Je l'ai remise de côté, avec quelques tenues chics et noires.
Elle ne m'intéressait pas.
Il y a 18 mois elle m'a sauté à la figure...
Tu sais, comme une vieille connaissance que tu évites et qui te met le grappin dessus.
Et là, tu ne peux pas lui échapper.
Là devant moi s'est éteint le corps de mon fils aîné.
Cette mort tant dédaignée et repoussée s'est invitée dans ma vie, imposée plutôt.
Alors je l'ai regardée en face.
J'ai viré mes jugements, mes points de vue, mes projections à son propos. ( "mes" ? plutôt "les", ceux communément...
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Des inspirations régulières, des invitations à transcender les intensités de la vie au travers de ce que je rencontre, de ce que j'ai vécu, de ce que je crée, avec amour et bienveillance !