L'exigence

L'exigence

Nous sommes en train de débarrasser soigneusement de toute trace de joint, une par une, nos tomettes fraîchement posées par le maçon (après démontage et nettoyage).

Lui nous avait recommandé un coup de serpillière avant badigeonnage à l'huile de lin.

Mais en regardant bien, nous avons tout de suite vu que ce serait insuffisant pour le rendu final que nous souhaitons.

Nos exigences nous amènent à soigner encore plus le travail pour que le résultat (sur lequel nous allons marcher tous les jours…) nous remplisse de joie pendant de longues années. Nous mettons tout en œuvre pour créer un futur qui nous convienne et nous plaise.

L'exigence.

La demande à la hauteur des expériences que nous désirons vivre.

Les exigences.

Mon fils aîné m'a demandé le meilleur de moi-même dès sa naissance.

Jamais satisfait de l'à-peu-près :

" 𝘈𝘱𝘳è𝘴 𝘷𝘰𝘴 𝘵𝘦𝘴𝘵𝘴 𝘥𝘦 𝘘𝘐 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘵𝘢 𝘴œ𝘶𝘳 𝘦𝘵 𝘵𝘰𝘪, 𝘦𝘵 𝘲𝘶𝘦𝘭𝘲𝘶𝘦𝘴 𝘳𝘦𝘯𝘥𝘦𝘻-𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘶𝘯𝘦 𝘱𝘴𝘺𝘤𝘩𝘰𝘭𝘰𝘨𝘶𝘦 𝘴𝘱é𝘤𝘪𝘢𝘭𝘪𝘴𝘵𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘦𝘯𝘧𝘢𝘯𝘵𝘴 𝘱𝘳é𝘤𝘰𝘤𝘦𝘴, 𝘫’𝘢𝘪 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘳𝘪𝘴 𝘵𝘦𝘴 𝘦𝘹𝘪𝘨𝘦𝘯𝘤𝘦𝘴 𝘦𝘹𝘵𝘳ê𝘮𝘦𝘴. 𝘛𝘶 𝘯𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘷𝘢𝘪𝘴 𝘵𝘦 𝘴𝘢𝘵𝘪𝘴𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘮𝘰𝘺𝘦𝘯𝘯𝘦. 𝘛𝘶 𝘢𝘷𝘢𝘪𝘴 𝘣𝘦𝘴𝘰𝘪𝘯 𝘥’𝘢𝘭𝘭𝘦𝘳 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘭𝘰𝘪𝘯, 𝘥’𝘢𝘭𝘭𝘦𝘳 𝘫𝘶𝘴𝘲𝘶’𝘢𝘶 𝘣𝘰𝘶𝘵 𝘦𝘵 𝘤𝘦 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘵𝘰𝘶𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘥𝘰𝘮𝘢𝘪𝘯𝘦𝘴. 𝘛𝘰𝘶𝘵 𝘦𝘹𝘱𝘭𝘰𝘳𝘦𝘳. 

𝘎é𝘯𝘪𝘢𝘭 𝘦𝘵 é𝘱𝘶𝘪𝘴𝘢𝘯𝘵. "

Extrait, Il va y avoir encore tellement de jours… 

L'exigence de sa mort.

7 août 2020, la mort de notre aîné m'a appelée à aller au-delà des apparences, de mes émotions, de mes croyances, des définitions.

J'ai été puiser en moi les ressources pour de cette mort créer une nouvelle vie.

J'ai demandé à mon fils de me parler, qu'ensemble nous puissions créer,  à partir de sa mort physique, une contribution pour le monde.

L'exigence ultime

Les réponses sont venues, principalement sous forme de messages à l'écrit.

De plus en plus nombreux, consistants, universels.

Le 19 août 2021, il me demande de monter en puissance dans mon évolution. 

Extrait de son message :

" (...) 𝘋é𝘵𝘢𝘤𝘩𝘦-𝘵𝘰𝘪 𝘥𝘦 𝘮𝘰𝘪, 𝘥𝘦 𝘵𝘰𝘶𝘵. 

𝘝𝘰𝘭𝘦 𝘭𝘪𝘣𝘳𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘭’𝘢𝘪𝘳. 

𝘋é𝘵𝘢𝘤𝘩𝘦-𝘵𝘰𝘪 𝘦𝘵 𝘢𝘪𝘮𝘦 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭’𝘢𝘮𝘰𝘶𝘳 𝘷é𝘳𝘪𝘵𝘢𝘣𝘭𝘦, 𝘭𝘪𝘣𝘳𝘦, 𝘥é𝘤𝘩𝘢î𝘯é, 𝘴𝘢𝘯𝘴 𝘤𝘩𝘢î𝘯𝘦 𝘯𝘪 𝘢𝘵𝘵𝘢𝘤𝘩𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵. 

𝘓𝘦 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘯𝘤𝘦𝘳𝘢 à 𝘷𝘪𝘣𝘳𝘦𝘳 𝘢𝘶𝘵𝘳𝘦 𝘤𝘩𝘰𝘴𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘢 𝘩𝘢𝘪𝘯𝘦 𝘦𝘵 𝘭’𝘦𝘯𝘧𝘦𝘳𝘮𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘱𝘢𝘳 𝘵𝘰𝘯 𝘥é𝘵𝘢𝘤𝘩𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘥𝘦 𝘮𝘰𝘪, 𝘮ê𝘮𝘦 𝘥𝘦 𝘮𝘰𝘯 ê𝘵𝘳𝘦 𝘪𝘯𝘧𝘪𝘯𝘪. 

𝘛𝘶 𝘭𝘪𝘣é𝘳𝘦𝘳𝘢𝘴 𝘭𝘦 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘦 𝘥𝘦 𝘵𝘰𝘶𝘵𝘦 𝘧𝘰𝘳𝘮𝘦 𝘥’𝘢𝘵𝘵𝘢𝘤𝘩𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘦𝘵 𝘵𝘶 𝘮𝘦 𝘵𝘳𝘰𝘶𝘷𝘦𝘳𝘢𝘴 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘢 𝘷é𝘳𝘪𝘵𝘢𝘣𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘶𝘯𝘪𝘰𝘯. 

𝘚𝘰𝘪𝘴 𝘱𝘳ê𝘵𝘦 à 𝘮𝘦 𝘱𝘦𝘳𝘥𝘳𝘦 𝘦𝘯𝘤𝘰𝘳𝘦 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘵𝘰𝘵𝘢𝘭𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵. 

𝘖𝘶𝘣𝘭𝘪𝘦 𝘮𝘰𝘯 𝘱𝘳é𝘯𝘰𝘮, 𝘯𝘦 𝘮𝘦 𝘥é𝘧𝘪𝘯𝘪𝘴 𝘱𝘢𝘴. (...)"

J'ai accepté cet oubli qui m'ouvre aujourd'hui les portes du subtil et du sublime.

J'aurais pu me contenter de vivre mon deuil "au mieux".

Je n'ai aucune obligation à satisfaire cette exigence extrême.

Je garde le choix de ma réponse à toute demande.

Devant l'intensité de l'expérience que je vis, je choisis l'abandon total à un recevoir complètement nouveau.

Et je réponds de tout mon être à l'exigence ultime parce que je ressens au plus profond de moi cet appel à aller au-delà de me remettre, m'apaiser, surmonter, me consoler…

J'entends cet appel à inviter d'autres à la transcendance.

J'écoute cet appel à me dépasser et m'expanser dans la multidimension.

Je réponds à cet appel à renaître dans ma puissance intérieure.