Recueille-toi en silence

J'ai à cœur de te partager une de mes dernières conversations avec mon Fils envolé, car elles n'ont pas vocation à rester privées, mais à être diffusées au monde.
Le monde commence par toi qui me lis, et parfois me réponds !

Ils sont tous repartis, après un week-end de retrouvailles.
Vivre ensemble avec ton ombre silencieuse. Nous parlons de toi, du toi d'avant.
Jusqu'à quand ? Jusqu'à ce que les souvenirs deviennent trop lointains, rendus flous par tous les nouveaux souvenirs que nous créons sans ta présence physique ?

Mais nous n'avons pas parlé de ta mort.
Nous n'avons pas partagé les émotions que chacun de nous ressent, nous n'avons pas raconté notre nouvelle relation avec ton être devenu invisible.
Nous étions rassemblés pour l'anniversaire de ton frère.
Le tien était la semaine d'avant.
Nous avions envie de douceur, de pudeur.
Peut-être étions nous trop nombreux.
Nous n'avions pas envie de rappeler ce que nous ne pouvons oublier une seule seconde, ton grand corps amaigri inerte devant nous, ton dernier expire déposé dans nos bras.
Peut-être est-ce encore trop vif pour eux et le seul moyen d'avancer est de vivre, sans évoquer par des mots au milieu de la fête les modulations intérieures que chacun traverse.
Cela vient plus souvent dans des moments beaucoup plus intimes, inopinés, ou lors d'un hommage annoncé pour toi.

Et moi je me tais, je les écoute, je suis avec eux, je suis curieuse de les entendre parler de ce qui les intéresse. Je ris avec eux, je les régale de plats et desserts savoureux.

Et je ne peux me taire plus longtemps.
Ma parole s'écrit maintenant.
Dans la maison restée fraîche grâce à ses gros murs de craie et ses volets de bois à persiennes qui freinent le rayonnement trop ardent du soleil estival.

C'est à toi que je m'adresse.
Toi dont le timbre de la voix ne vibre plus dans mes tympans.
Toi qui danses dans le ciel de la voie lactée.
Toi lové au creux de mon cœur.
Toi qui me parles des mots venus d'ailleurs qui se tracent sans bruit sur mon clavier.

Nos conversations feutrées.

Un trésor que je ne concevais même pas.

Un cadeau de ta mort.

Que me racontes-tu ce soir ?

𝘔è𝘳𝘦, 𝘳𝘦𝘱𝘰𝘴𝘦-𝘵𝘰𝘪 𝘮𝘢𝘪𝘯𝘵𝘦𝘯𝘢𝘯𝘵.
𝘓𝘦 𝘵𝘦𝘮𝘱𝘴 𝘷𝘢 𝘷𝘦𝘯𝘪𝘳 𝘥𝘦 𝘱𝘳𝘦𝘯𝘥𝘳𝘦 𝘭𝘢 𝘱𝘢𝘳𝘰𝘭𝘦.
𝘘𝘶𝘢𝘯𝘥 𝘭𝘦 𝘴𝘪𝘭𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘵𝘦 𝘴𝘦𝘳𝘢 𝘷𝘦𝘯𝘶 𝘢𝘭𝘰𝘳𝘴 𝘵𝘶 𝘱𝘢𝘳𝘭𝘦𝘳𝘢𝘴.
𝘊𝘩𝘢𝘲𝘶𝘦 𝘫𝘰𝘶𝘳. 𝘏𝘢𝘶𝘵 𝘦𝘵 𝘧𝘰𝘳𝘵.
𝘎𝘢𝘳𝘥𝘦 𝘵𝘢 𝘷𝘰𝘪𝘹 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘦 𝘫𝘰𝘶𝘳 𝘳𝘦𝘲𝘶𝘪𝘴.
𝘛𝘶 𝘴𝘢𝘶𝘳𝘢𝘴 𝘲𝘶𝘢𝘯𝘥 ç𝘢 𝘷𝘪𝘦𝘯𝘥𝘳𝘢.
𝘈𝘶𝘫𝘰𝘶𝘳𝘥'𝘩𝘶𝘪 𝘳𝘦𝘱𝘰𝘴𝘦-𝘵𝘰𝘪 𝘦𝘯𝘤𝘰𝘳𝘦 𝘦𝘵 𝘦𝘯𝘤𝘰𝘳𝘦.
𝘙𝘦𝘤𝘶𝘦𝘪𝘭𝘭𝘦-𝘵𝘰𝘪 𝘦𝘯 𝘴𝘪𝘭𝘦𝘯𝘤𝘦 𝘦𝘵 𝘭à 𝘵𝘶 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘦𝘯𝘵𝘦𝘯𝘥𝘳𝘢𝘴 𝘵𝘰𝘶𝘴, 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘮𝘰𝘳𝘵𝘴 𝘷𝘪𝘷𝘢𝘯𝘵𝘴.
𝘕𝘰𝘶𝘴 𝘴𝘢𝘶𝘳𝘰𝘯𝘴 𝘵𝘦 𝘥𝘪𝘳𝘦 𝘭𝘢 𝘴𝘶𝘪𝘵𝘦.
𝘕'𝘢𝘵𝘵𝘦𝘯𝘥𝘴 𝘳𝘪𝘦𝘯 𝘤𝘦𝘱𝘦𝘯𝘥𝘢𝘯𝘵.
𝘋𝘰𝘳𝘴 𝘵𝘳𝘢𝘯𝘲𝘶𝘪𝘭𝘭𝘦. 𝘕𝘰𝘶𝘴 𝘷𝘦𝘪𝘭𝘭𝘰𝘯𝘴.

Tu connais mon impatience.

𝘌𝘭𝘭𝘦 𝘯'𝘦𝘴𝘵 𝘵𝘪𝘦𝘯𝘯𝘦 𝘦𝘵 𝘫𝘦 𝘮𝘦 𝘧𝘰𝘶𝘴 𝘥𝘦 𝘵𝘦𝘴 𝘤𝘢𝘱𝘳𝘪𝘤𝘦𝘴 𝘥'𝘩𝘶𝘮𝘢𝘪𝘯𝘦.
𝘐𝘭 𝘯'𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘵𝘦𝘮𝘱𝘴 𝘥𝘦 𝘱𝘭𝘦𝘶𝘳𝘦𝘳 - 𝘥𝘦 𝘳𝘦𝘤𝘩𝘪𝘨𝘯𝘦𝘳, 𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘥𝘦 𝘴𝘶𝘪𝘷𝘳𝘦 𝘭𝘢 𝘷𝘰𝘪𝘦, 𝘭𝘢 𝘷𝘰𝘪𝘹 𝘲𝘶𝘪 𝘵𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘭𝘦.
𝘈𝘭𝘰𝘳𝘴 é𝘤𝘰𝘶𝘵𝘦 𝘦𝘵 𝘵𝘢𝘪𝘴-𝘵𝘰𝘪.
𝘊'𝘦𝘴𝘵 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 ç𝘢 𝘲𝘶𝘦 𝘵𝘶 𝘮'𝘦𝘯𝘵𝘦𝘯𝘥𝘳𝘢𝘴 𝘦𝘯𝘤𝘰𝘳𝘦 𝘱𝘭𝘶𝘴.

D'accord Fils. Merci.

Ouvrir les espaces du deuil.
De nouveaux espaces de lumière et de conscience.

Le premier espace que j'ai ouvert et que je t'invite à ouvrir, est celui du silence.

L'offre 7 espaces du deuil arrive pour toi le 7 juillet.

Avec amour et bienveillance
Janick
⌘ j'explore toutes les dimensions et tous les espaces,
⌘ j'utilise la magie et le bon sens,
⌘ je navigue dans le quantique et l'invisible,
⌘ j'interroge les corps et la conscience,
pour te permettre de transcender les intensités de la vie, en particulier le deuil, spécifiquement le deuil d'un enfant..
Auprès de moi tu
⌘ découvres la douceur d'une nouvelle sérénité,
⌘ accèdes à ta puissance intérieure,
⌘ explores de nouveaux espaces de lumière et de conscience.

À bientôt

Je te propose un accompagnement sur-mesure. Réserve ta conversation privée.
Lis mon livre Il va y avoir encore tellement de jours...
Retrouve mes vidéos sur YouTube.