Quel équilibre ?

L'autre jour, je rencontre une professionnelle du milieu de l'écriture, et lui présente mes livres, Il va y avoir encore tellement de jours... avec Le Cahier des Questions.
Mais elle hoche la tête négativement.
Cette femme-là esquisse dans ses phrases qu'elle ne peut aborder le sujet du deuil.
Elle m'explique qu'après beaucoup d'années et de travail elle a trouvé un certain équilibre. Et parler de la mort risquerait de le compromettre.
À demi-mots elle me laisse comprendre que son enfant était jeune quand "c'est arrivé".
Dans ses non-dits et sa voix étouffée je perçois la douleur encore si vive.
Elle ne parlera pas plus.
Nous sommes dans un cadre professionnel mais le sujet de la mort vient ouvrir une brèche dans sa sphère personnelle.
Je la quitte avec beaucoup de compassion.
Que de fragilité encore.

Un équilibre si instable qu'il risque de basculer à tout moment.
Je vois ça comme une plaie mal refermée que l'on cicatrise "de force", tant bien que mal, sans l'avoir auparavant suffisamment nettoyée, et qui camoufle à grand peine un abcès prêt à éclater au moindre choc.
Pour moi, je laisse ma blessure au grand air, avec un drain pour que le pus s'écoule, et des bains d'eau salée qui piquent et désinfectent, pour une cicatrisation saine et lente. Je lui permets de saigner autant que nécessaire. Et à son rythme, dessiner sur ma peau une cicatrice qui n'éveille plus de souffrance.
Car je ne veux pas m'écrouler au moindre courant d'air.
Je ne veux pas marcher sur des œufs.
Je ne veux pas m'enfermer dans une carapace blindée aussi fragile qu'une peau de chagrin.
Je veux vivre au grand jour, traverser toutes les intempéries, debout, après avoir rampé, stagné, m'être prostrée dans la douleur, avoir hurlé et geint tout mon soûl, ressenti la douleur dans chaque atome de mon être, versé toutes les larmes de mon corps et de mon âme.
Je veux vivre sans craindre de regarder la mort en face, sans marcher sur un fil si tendu qu'il se romprait dès que quelque chose pourrait me rappeler la mort de mon fils aîné.
Entendre son prénom, le mot cancer, l'âge de 28 ans, voir un grand gaillard barbu qui lui ressemble, des fratries réunies, passer les dates anniversaires…, je veux vivre cela en paix.
Je veux que mon équilibre soit dans une stabilité non pas rigide qui se briserait au premier éclat mais une stabilité en mouvement, le mouvement de la vie.
Et je danse avec les émotions, les mots, les ressentis, sur le fil des profondeurs de l'âme, des creux de vagues, des vallées souriantes, des cîmes illuminées, de l'immensité du ciel, de la beauté de la Terre.
Je valse au côté de la mort et la vie entrelacées dans le ballet sacré de l'éternité.
Je trouve l'équilibre au sein du chaos de la création.
Chaque instant je crée des sourires et des pleurs, je regarde la vie et la mort dans les yeux, je tombe et me relève sans craindre de m'effondrer car mon équilibre est ancré dans le mouvement.
Et c'est à cet équilibre sans cesse renouvelé que je t'invite.
Un équilibre où ton centre de gravité est la paix peu importe les tempêtes qui se déchaînent.
Un équilibre nourrit d'amour qui ne résiste pas mais plonge autant que requis dans l'intensité et en ressort plus affermi à chaque fois.

C'est à cet équilibre que je t'invite.

Avec amour et bienveillance
Janick
⌘ j'explore toutes les dimensions et tous les espaces,
⌘ j'utilise la magie et le bon sens,
⌘ je navigue dans le quantique et l'invisible,
⌘ j'interroge les corps et la conscience,
pour te permettre de transcender les intensités de la vie, en particulier le deuil, spécifiquement le deuil d'un enfant..
Auprès de moi tu
⌘ découvres la douceur d'une nouvelle sérénité,
⌘ accèdes à ta puissance intérieure,
⌘ explores de nouveaux espaces de lumière et de conscience.

À bientôt

Je te propose un accompagnement sur-mesure. Réserve ta conversation privée.
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